Accueil > Les ouvrages > Le jour où la dernière clodette est morte (Collection быстро - Bistra )
19 €
+ 5 € de frais de livraison
ISBN : 978-2-9569413-4-7
Nb de pages : 100
Dimensions : 140 x 220 mm
ÉPUISÉ
Judith Wiart
A sept ans, je suis entourée de célébrités.
Mon père ressemble au cow-boy des Village people, Monique Crampon à Bonnie Tyler, Philippe Delarue à Eddy Mitchell, ma mère à Joan Baez, Martine Bonnet à une Miou-Miou brune et Michel Fugain, qui est dans mon jardin en juin 1977, ressemble en tout point à Michel Fugain.
Bio subjective, Judith Wiart.
1970, année 0 : Naissance au Havre
8e année : coup de foudre radiophonique pour Édith Piaf. Dans la foulée, demande à ses parents de la débaptiser et de l’appeler Édith. Essuie un refus.
10e année : coup de foudre radiophonique pour Jacques Brel, Album les Marquises. Son père lui achète un coffret intégral de Brel parce qu’elle ne peut pas vivre sans. Elle l’écoute en boucle et ne sort plus de sa chambre.
11e année : écrit un roman illustré (inachevé) : l’histoire d’un petit garçon qui fugue et qui rencontre un chien avec lequel il vole des saucisses pour survivre. Puis des poèmes qui parlent, entre autres, d’enfants qui creusent leurs propres tombes dans le désert. Bref.
12e année : gagne un concours dans une revue littéraire organisé par les éditions de l’Amitié.
Le Jour où la dernière Clodette est morte est finalement, et c’est le plus important, un livre dont on sait, avant même qu’on l’ait terminé, qu’on le relira, qu’on ira y pêcher un fragment de temps à autre, celui-ci par exemple qui rend compte parfaitement de cette manière de stase temporelle que connaissent les profs ou ceux qui l’ont été en songeant à leurs anciens élèves qu'ils ne voient plus : Je pensais jusqu'à aujourd'hui que mes anciens élèves restaient à vie dans une espèce d'état immuable d'adolescence. Une nature d'élève permanente, en quelque sorte. En fait, non. Ils travaillent, voyagent, vivent en Bulgarie, repartent pour le Cambodge et font leur course au Super-U Croix Rousse où ils ont trente-huit ans.
Jérôme Leroy - Liberté Hebdo - Septembre 2020
Stéphane Duchêne - Le Petit Bulletin - 24 Juin 2020
C. M - Lyon Capitale - Juin 2020
Cécile Exbrayat - Université Syndicaliste - Journal du SNES - 13 Juin 2020
Nicolas Blondeau - Le Progrès - Juin 2020
Joël Bouvier - Rentrée de printemps des auteurs d'Auvergne - Rhône-Alpes - Mai 2020
Judith Wiart
Audio : Entretien avec Judith Wiart pour la sortie de son recueil de prose courte Le jour où la dernière Clodette est morte.
Le jour où la dernière clodette est morte
Collection быстро - Bistra
A sept ans, je suis entourée de célébrités.
Mon père ressemble au cow-boy des Village people, Monique Crampon à Bonnie Tyler, Philippe Delarue à Eddy Mitchell, ma mère à Joan Baez, Martine Bonnet à une Miou-Miou brune et Michel Fugain, qui est dans mon jardin en juin 1977, ressemble en tout point à Michel Fugain.
Bio subjective, Judith Wiart.
1970, année 0 : Naissance au Havre
8e année : coup de foudre radiophonique pour Édith Piaf. Dans la foulée, demande à ses parents de la débaptiser et de l’appeler Édith. Essuie un refus.
10e année : coup de foudre radiophonique pour Jacques Brel, Album les Marquises. Son père lui achète un coffret intégral de Brel parce qu’elle ne peut pas vivre sans. Elle l’écoute en boucle et ne sort plus de sa chambre.
11e année : écrit un roman illustré (inachevé) : l’histoire d’un petit garçon qui fugue et qui rencontre un chien avec lequel il vole des saucisses pour survivre. Puis des poèmes qui parlent, entre autres, d’enfants qui creusent leurs propres tombes dans le désert. Bref.
12e année : gagne un concours dans une revue littéraire organisé par les éditions de l’Amitié.
Le Jour où la dernière Clodette est morte est finalement, et c’est le plus important, un livre dont on sait, avant même qu’on l’ait terminé, qu’on le relira, qu’on ira y pêcher un fragment de temps à autre, celui-ci par exemple qui rend compte parfaitement de cette manière de stase temporelle que connaissent les profs ou ceux qui l’ont été en songeant à leurs anciens élèves qu'ils ne voient plus : Je pensais jusqu'à aujourd'hui que mes anciens élèves restaient à vie dans une espèce d'état immuable d'adolescence. Une nature d'élève permanente, en quelque sorte. En fait, non. Ils travaillent, voyagent, vivent en Bulgarie, repartent pour le Cambodge et font leur course au Super-U Croix Rousse où ils ont trente-huit ans.
Jérôme Leroy - Liberté Hebdo - Septembre 2020
Avec Le Jour où la dernière clodette est morte, paru aux toutes fraîches éditions Le Clos Jouve, la Lyonnaise Judith Wiart livre un court roman fragmentaire qui fait jaillir les souvenirs et les anecdotes existentielles comme autant d'éclats de vie plantés dans un présent à fleur de peau.
Stéphane Duchêne - Le Petit Bulletin - 24 Juin 2020
A la lisière entre chroniques et poésie, l'écriture fine et précise de Judith Wiart fait danser l'esprit du lecteur. De joie.
C. M - Lyon Capitale - Juin 2020
Très beau premier livre dans lequel l'autrice sauve de la disparition des fragments d'images vues, de mots, de voix et chansons entendues, de moments vécus. Le je t'aime d'un cousin malade, la tête baissée d'une mère d'élève dans le bureau de la CPE, le défilé des prétendants sur l'écran Tinder d'une voisine de bus ... La vie extérieure, singulière et poétique.
Cécile Exbrayat - Université Syndicaliste - Journal du SNES - 13 Juin 2020
Notations brèves issues du blog de l’autrice, poèmes, chansons dont la musique est donnée par le rythme et l’écriture. Qui frappent juste, dans l’humour et la mélancolie. Un de nos coups de cœur de cette rentrée de printemps.
Nicolas Blondeau - Le Progrès - Juin 2020
Septième entretien de la rentrée de printemps confinée des auteurs d'Auvergne-Rhône-Alpes avec l'auteure Judith Wiart pour Le jour où la dernière clodette est morte à paraître aux éditions Le Clos Jouve.
Joël Bouvier - Rentrée de printemps des auteurs d'Auvergne - Rhône-Alpes - Mai 2020
Judith Wiart
A le choix entre 50 livres de littérature enfantine ou un week-end à Paris avec un auteur.
Choisit l’auteur.
L’auteure est Nicole Vidal. Nicole Vidal lui dédie son roman La nuit des Iroquois l’année suivante.
Débute une correspondance qui durera plus de 15 ans.
13e année : déménage à Lyon.
15e année : se fait offrir pour noël une machine à écrire électronique Canon Typestar2.
Sur une pochette renfermant des textes d’adolescence est inscrit :
Histoires, nouvelles, contes, horreur, plaisir, beauté, etc. Archives. Les fabuleuses histoires de Judith Wiart
23e à 33e année : enseigne le français en collège, lycée, prépa paramédicale en tant que maître auxiliaire et continue de remplir des carnets d’écriture.
33e année : est titularisée en qualité de professeur de Lettres-Histoire au lycée professionnel Bron bâtiment (nommé « Bron bât la rate » par les élèves).
38e année : adopte un chat mâle psychotique.
46e année : enseigne le français à l’ESPE de la Croix-Rousse (Université Claude Bernard-Lyon 1) et encore et toujours au LP Tony Garnier.
47e année : création d’un blog d’écritures La Mare Rouge (La faute de Frédérick Houdaer).
47e année à 48e année : émissions radiophoniques, publications dans des webzines, lectures publiques.
49e année : Publie un ouvrage écrit à quatre mains avec l’artiste Judith Lesur : PING-PONG (textes et photos).
Vit avec son clan rapproché sous la protection approximative du chat Buster, quelque part à la Croix-Rousse.
Choisit l’auteur.
L’auteure est Nicole Vidal. Nicole Vidal lui dédie son roman La nuit des Iroquois l’année suivante.
Débute une correspondance qui durera plus de 15 ans.
13e année : déménage à Lyon.
15e année : se fait offrir pour noël une machine à écrire électronique Canon Typestar2.
Sur une pochette renfermant des textes d’adolescence est inscrit :
Histoires, nouvelles, contes, horreur, plaisir, beauté, etc. Archives. Les fabuleuses histoires de Judith Wiart
23e à 33e année : enseigne le français en collège, lycée, prépa paramédicale en tant que maître auxiliaire et continue de remplir des carnets d’écriture.
33e année : est titularisée en qualité de professeur de Lettres-Histoire au lycée professionnel Bron bâtiment (nommé « Bron bât la rate » par les élèves).
38e année : adopte un chat mâle psychotique.
46e année : enseigne le français à l’ESPE de la Croix-Rousse (Université Claude Bernard-Lyon 1) et encore et toujours au LP Tony Garnier.
47e année : création d’un blog d’écritures La Mare Rouge (La faute de Frédérick Houdaer).
47e année à 48e année : émissions radiophoniques, publications dans des webzines, lectures publiques.
49e année : Publie un ouvrage écrit à quatre mains avec l’artiste Judith Lesur : PING-PONG (textes et photos).
Vit avec son clan rapproché sous la protection approximative du chat Buster, quelque part à la Croix-Rousse.
Audio : Entretien avec Judith Wiart pour la sortie de son recueil de prose courte Le jour où la dernière Clodette est morte.
Les Editions Le Clos Jouve
4 rue Perrod
69oo4 Lyon
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